Bamako
30 mai 2020 : adoption de Bamako !!!
Le parcours de Bamako est tout sauf banal.
Arrivé au refuge en juin 2019, Bamako a passé des mois en chatterie, en présence de ses congénères qu'il n'apprécie pas. Au fil du temps, son caractère s'est aigri (on le serait à moins à sa place !), au point qu'il en devenait agressif, non seulement avec les autres chats, mais aussi avec les humains. Décision a été prise de lui rendre sa liberté, fin avril 2020, il avait déjà passé bien trop de temps enfermé, lui qui rêvait de pouvoir se balader dehors librement, au gré de ses envies. Bamako a été relâché sur un terrain, avec un abri pour se réfugier, des personnes bienveillantes pour le nourrir et prendre soin de lui. Lors de la mise à jour annonçant son relâchage, nous avions écrit : "Et pourtant, nous étions certains que sorti de ce contexte qui ne lui convenait pas, Bamako révélerait son vrai visage et redeviendrait le chat câlin qu'il était au départ." Et effectivement Bamako s'est montré sous un autre jour, affectueux, câlin, acceptant de se faire brosser, enlever des tiques, lui si grognon au refuge, se laissant papouiller par les adultes, par l'enfant...
Puis, le 14 mai, appel d'un vétérinaire, Bamako avait été déposé chez lui ! Il avait suivi des promeneurs, qui l'ont cru perdu, et l'ont déposé chez le vétérinaire. En vérifiant sa puce (il est toujours identifié au nom du refuge), ils nous ont contacté... Et voilà donc Bamako de retour.
Bien sûr, nous aurions pu le ramener sur le terrain où il était, la famille était tout à fait prête à le reprendre et à veiller sur lui... Toutefois, cette "parenthèse" nous a permis de conforter ce que nous pensions, Bamako était un loulou adorable, qui voulait juste une famille bien à lui, sans autre animal à bord. Nous avons alors tenté le tout pour le tout : un SOS a été lancé, pour espérer que ce rêve devienne enfin réalité... Il fallait une solution rapide, car laisser Bamako en box pendant des jours, des semaines, n'était pas envisageable, ni en chatterie. Nous l'avons mis provisoirement dans la pièce centrale de la chatterie, isolé des autres pour éviter qu'il ne se renferme à nouveau sur lui-même. Solution provisoire, car avec l'arrivée prochaine des chatons, cela ne pouvait être une option que pour quelques jours.
Et enfin, nous avons eu des contacts pour lui, deux personnes qui s'intéressaient à lui ! Un Monsieur, souhaitant adopter après la perte de sa minette adoptée au refuge en 2008, et une dame avec sa fille, ayant elle aussi adopté au refuge (Zaphi, en 2006), et ayant perdu leur minette il y a quelques semaines suite à insuffisance rénale. La famille avait bien lu le descriptifs de Bamako, mais aussi de Spartacus qui pouvait correspondre à leur recherche : Zaphi avait elle aussi du caractère et le coup de patte facile pour faire comprendre qu'elle voulait être tranquille, cela ne les inquiétait pas, leur fille de 11 ans, plus grande à présent, ayant l'habitude.
Rendez-vous a été pris ce samedi après-midi, pour faire sa connaissance.
A leur arrivée, Spartacus venait d'être adopté (par le premier monsieur), nous leur avons donc directement présenté Bamako. La jeune fille, déjà séduite par le côté "grand joueur" de Bamako comme indiqué sur sa fiche, a pu câliner Bamako sans souci, ce dernier étant même très demandeur avec elle. Séducteur, joueur, câlin, difficile de résister ! De plus, ayant déjà eu un chat FIV positif dans le passé, cela ne les inquiétait pas non plus. Aucune hésitation donc, le craquage virtuel s'est confirmé : Bamako avait trouvé sa famille. Enfin, son rêve s'est réalisé, une famille, une maison juste pour lui, avec une enfant pour jouer avec lui, le câliner quand il le souhaite, des sorties possibles s'il a envie de se dégourdir les pattes à l'extérieur, le bonheur !!!
Merci, merci beaucoup de lui avoir laissé sa chance, merci de lui offrir un foyer, merci.
Et un très grand merci aussi à la famille chez qui Bamako avait été relâché il y a quelques semaines. Même si Bamako est revenu finalement, cette parenthèse nous a permis de mieux le cerner, de confirmer nos impressions, et aussi de ne pas écarter d'office les familles avec enfants. Merci à vous :)
Belle et longue vie à toi Bamako, profite maintenant de ta famille, qui saura certainement te faire oublier très vite ces mois de stress au refuge.
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